BIENNALE DES ÉCRITURES DU RÉEL
MÉMOIRES ALGÉRIENNES EN PERSPECTIVE
Pour cette huitième édition, le cinéma et la musique seront mis à l’honneur. Au cours de cette soirée, deux projections, une rencontre avec le public et un final en musique. Toutes ces expressions ont en commun les regards croisés que posent, depuis différents points de vue, trois artistes en lien avec l’Algérie et avec ses mémoires mêlées, qui portent au travers de leur travail une analyse et un récit, mais aussi des aspirations à un avenir en construction.
Projection 19h00 : #31#, Court-métrage de Ghyzlène BOUKAÏLA
Au large d’un monde en reconstruction, d’un monde fissuré par les foudres et par des frontières illusoires, des larmes sanglantes nous parviennent de sources cryptées. Ces murmures sonnent comme des alertes. Une nouvelle sous forme de code parvient à s’énoncer. Cheikh Morad Djadja doit se rendre à ce taxiphone pour y laisser son propre message vocal, masqué.
Durée : 16 min
Projection 19h15 : A little for my heart, a little for my god, Film documentaire de Brita LANDOFF
Au début des années 1990, alors que l’Algérie plonge dans la décennie noire, la réalisatrice suédoise suit le parcours de groupes de Medahates à Oran. Les Medahates sont des musiciennes qui chantent, jouent et dansent pour un public de femmes lors des mariages, fiançailles et autres occasions festives. Face à la caméra de Brita Landoff, deux hommes se font une place dans cet univers habituellement exclusivement féminin.
Durée : 58 min
En partenariat avec : KLAAM
Klaam est un média sonore, des écoutes collectives et une lettre d’information indépendante, basé à Marseille. Ils·elles travaillent à faire vivre le documentaire sonore et plus largement le journalisme indépendant. La première série de Klaam s’intitule « Comment on s’aime ? » et traite de l’amour chez les personnes originaires du Maghreb.
Les projections seront suivies d’un échange jusqu’à 21h30
Concert 22h : Samir MOHELLEBI – Slougui
Slougui est le projet solo de Samir Mohellebi, musicien et compositeur marseillais.
Entre synthé modulaire, mandole algérien et boucles hypnotiques, il explore la mémoire et la transmission à travers une bande sonore mêlant témoignages sur cassette et sons enregistrés sur le vif.