HOMMAGE AUX VOIX FÉMININES DE LA MUSIQUE ARABO-ANDALOUSE

Meryem Koufi a étudié le répertoire arabo-andalou et la Kouitra dès son enfance en Algérie. Elle découvre ensuite le Maalouf en Tunisie puis se forme au flamenco à Séville.
Désirant rendre hommage aux grandes voix féminines qui ont contribué à l’histoire de la musique algérienne, elle fait appel à Hakim Hamadouche. Avec son mandoluth, il a tourné longtemps au côté de Rachid Taha et incarne tout autant l’héritage du chaâbi algérien, la liberté du jazz que l’intensité du punk rock. Algérois tous les deux, ils possèdent les clefs de la tradition. Meryem Koufi fut membre de l’orchestre de Lamia Maâdini et a prêté sa voix à plusieurs albums de Beihdja Rahal. Mais ce sont surtout deux véritables têtes chercheuses, explorant, élargissant en permanence leur propos musical. En résidence à la Cité de la Musique de Marseille, à l’invitation de son Pôle des musiques du monde, les deux artistes expérimenteront largement autour de formes comme la Nouba, le Chaabi, ou le répertoire de Reinette l’Oranaise, d’Alice Fitoussi… afin de réinventer ce patrimoine, traversé lui-même de longue date, par de nombreuses influences. Un travail d’écriture et de création au plateau, à découvrir sur scène.

MERYEM KOUFI chant, kouitra,
HAKIM HAMADOUCHE chant, mandoluth

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