Yani AÏT AOUDIA

Musicien passionné par la culture mandingue, Yani Aït Aoudia se forme depuis une quinzaine d’années au Burkina-Faso et au Mali. Il puise dans le répertoire traditionnel malinké ses inspirations. Balafon, percussions et n’goni sont ses instruments de prédilection.

Multipliant les projets musicaux en France et en Belgique, Yani s’est d’abord distingué pendant 10 ans au sein du groupe « Pirfù Système » où il assurait le djembé. En 2005, il fonde avec deux compères le groupe « NAMOGODINE », où il joue le n’goni, l’accordéon diatonique et la calebasse. Le trio devenu aujourd’hui quintet fusionne chansons à textes et musique d’Afrique de l’ouest (namogodine.com). Recruté à Bruxelles en 2013 par Osvaldo Hernandez Napoles pour former avec d’autres musiciens le groupe « QUILOMBO », il découvre une nouvelle esthétique, celle des musiques Afro-Latino. En 2016, il crée « FALIBA », Fusion Afro-Jazz détonnante….

Disciple au kamélé n’goni d’Aboubakar « Bouko » Traoré, Yani a développé un style singulier et propose au n’goni 10 et 14 cordes un répertoire varié issu du la plus pure tradition mandingue.

Par ailleurs, Yani a réalisé suite à ses voyages, une étude soocio-anthropologique en collaboration avec l’Université d’Avignon (Mémoire de Master2) sur l’évolution des griots malinkés.

Le Kamélé n’goni Harpe-luth originaire du Mandé (Mali, Guinée, Burkina Faso, Côte d’Ivoire), est l’un des trésors cachés de l’Afrique de l’ouest. Petit frère méconnu de la kora, cette harpe-luth traditionnelle aux sonorités à la fois douces, enivrantes et mystérieuses est un instrument de plus en plus prisé par les musiciens. Au départ composé de 6 cordes et joué par les chasseurs (donso), il compte aujourd’hui 8 à 14 cordes selon les artistes qui l’utilisent et les voix qui l’accompagnent.